Changeurs de nation
Si vous aviez une carte en ce moment, il est probable que vous ne trouviez pas cet endroit.
Mukuru est souvent oublié. Il s’agit de l’un des plus grands bidonvilles de Nairobi, au Kenya, mais ce n’est pas le plus grand. Pour cette raison, il n’y a pratiquement aucune initiative gouvernementale pour aider les 100 000 résidents. La Croix-Rouge est peu présente et la population, qui manque de ressources, doit se débrouiller seule.
C’est dans ce quartier que le député Musili Mawathe a grandi. Une bonne journée pour lui à l’époque était passée à courir dans les bidonvilles avec ses amis, en essayant de voler des bonbons, ou de mettre la main sur des cigarettes ou de l’alcool.
Et il a été l’un des chanceux.
Musili a fréquenté l’une des trois écoles de son bidonville. Il était bon au football – ou au soccer pour nous – et était un ami proche du fils de son pasteur. Cela lui a permis de se faire remarquer. Un bienfaiteur a proposé de le retirer de cette communauté et de l’envoyer à Dallas, au Texas, pour y faire des études supérieures.
Il y est resté 20 ans. Il a étudié, et a grandi, puis il est rentré au pays.
« Quand je suis revenu [à Mukuru], je n’ai pas aimé ce que j’ai trouvé. J’ai donc décidé de faire quelque chose »,
a déclaré Musili.
Il était motivé. Musili s’est engagé dans le service public.
Après avoir été élu député, il s’est consacré à la transformation de sa communauté.
« J’ai parlé à une femme dont la fille avait passé l’examen pour passer en 8e année. Sa mère m’a remercié et m’a dit :
“Ma fille a fini l’école, merci!” J’étais à la fois content et triste. Il y a tellement plus de choses pour lesquelles elle devrait se réjouir », a-t-il déclaré.
« Les gens n’accordent pas beaucoup d’importance à l’éducation, et nous essayons de changer cela. Nous devons élargir la vision de la communauté, et la seule façon de le faire est de les éduquer. Et en le faisant, nous devons leur enseigner les Écritures, afin qu’ils puissent connaître le Seigneur. C’est ce qui va changer la communauté. »
Alors, quand il a entendu parler de ce que ShareWord Global | Parole partagée mondialement faisait à Mukuru, ses yeux se sont illuminés.
Cette organisation occidentale ne venait pas chez lui uniquement pour déposer des Bibles. Ils n’étaient pas là pour une semaine de mission. Ils étaient là pour établir des partenariats avec les églises de sa communauté. Ils étaient là pour les former et les appuyer, pour les mobiliser pour présenter l’Évangile à leurs voisins. Musili était ravi. Il savait que les Bibles, la compréhension de l’évangélisation relationnelle et les ressources bibliques allaient aider à changer sa communauté et à renforcer la relation de ses membres avec Dieu.
Ainsi, lorsqu’une équipe GO s’est rendue à Nairobi, il était heureux de les rencontrer. Il a rejoint l’équipe un jour avant qu’elle se rende dans sa communauté afin de les remercier et de leur offrir son soutien, en leur faisant savoir qu’ils auraient le plein soutien et la protection de la police locale.
« J’ai hâte de travailler en partenariat avec vous. Bienvenue au Kenya! Au Kenya, nous vous aimons », a-t-il affirmé.
Le lendemain, l’équipe est allée dans les rues, a rencontré dix églises, formé 54 croyants et partagé l’Évangile avec 269 personnes. Au total, 173 personnes ont donné leur vie à Jésus ce jour-là, et Dieu a répondu à la prière d’un homme politique qui souhaitait que sa communauté soit transformée par l’Évangile.
N’est-il pas merveilleux de voir l’impact de ce ministère? De prendre conscience que les rêves de dirigeants nationaux comme Musili, qui aspirent à ce que l’Évangile transforme radicalement leurs communautés d’origine, se réalisent? C’est une leçon d’humilité tout en étant motivant!
Grâce à votre dévouement, à votre soutien, à votre foi et à vos prières, nous voyons cela se produire dans des pays comme Cuba et le Nicaragua, et maintenant, nous participons à l’œuvre de Dieu dans les bidonvilles de Mukuru au Kenya! Et quand Musili dit qu’il ne reconnaît plus le quartier de son enfance à cause de l’impact de l’Évangile, nous savons que ce n’est que le début!
